La société suisse Albek a commencé à exploiter la centrale hydroélectrique de 900 MW au début du mois, après 14 ans de travaux et d’essais intensifs, qui contribueront efficacement à sécuriser l’approvisionnement en électricité en Suisse.
La construction de la gare de Nantes du Drance a commencé en 2008, pour un coût d’environ 2 milliards de francs suisses (2,09 milliards de dollars), et la cérémonie d’ouverture officielle aura lieu en septembre.
La société a confirmé que cette centrale est appelée à jouer un rôle majeur dans la stabilisation des réseaux électriques suisses et européens.
Site de la centrale hydroélectrique
La centrale hydroélectrique appartient à Albek à 39%, aux Chemins de fer fédéraux suisses à 36%, à IWP à 15% et à FMV à 10%.
La construction du projet a vu la participation de 60 entreprises, et a nécessité l’excavation de 400 000 mètres cubes de roche et 17 kilomètres de tunnels, dans le canton du Valais, en Suisse.
La centrale « Nantes du Drance » est située dans une grotte à 600 mètres sous terre entre deux réservoirs, et s’appuie sur 6 turbines de pompage, chacune d’une capacité de 150 mégawatts d’électricité.
La station utilise les deux réservoirs pour fonctionner; L’eau stockée dans le réservoir supérieur, qui a une capacité de stockage de 227 millions de mètres cubes, soit 20 millions de kilowattheures, tombe dans la centrale électrique souterraine par des ouvertures verticales de 425 mètres de haut.
Ces caractéristiques permettent à la centrale de jouer un rôle critique dans la stabilité du réseau électrique.
Assurer un approvisionnement stable en électricité
Cette flexibilité est nécessaire pour compenser les fluctuations du réseau électrique, et pour maintenir un équilibre constant entre la production et la consommation d’électricité, face à l’essor des nouvelles énergies renouvelables comme l’éolien et le photovoltaïque dont la production est intermittente.
La centrale hydroélectrique agit comme une batterie géante qui permet de stocker l’électricité excédentaire à court terme, ou de générer l’électricité nécessaire lorsque la demande dépasse la production.
Les six turbines de pompage de la station sont à la pointe de la technologie hydroélectrique.
Les machines peuvent varier en vitesse aussi bien en mode pompe qu’en mode turbine, permettant à la centrale de fonctionner au plus près de son rendement optimal, en s’adaptant aux moindres fluctuations du marché de l’électricité.